La maîtrise de l'artisanat est l'une de nos valeurs fondamentales. Nous sommes fiers du travail que nous effectuons, de la qualité que nous fournissons et des résultats que nous obtenons. Pour le souligner, nous n'hésitons pas à mettre en avant nos projets. C'est le cas de l'écluse de Menen, un projet récent commandé par De Vlaamse Waterweg, qui a nécessité un important travail d'équipe.
Désormais, l'écluse de Menen offrira un passage plus fluide aux navires, car elle a fait l'objet d'une sérieuse mise à niveau hydraulique, mécanique et électrique. Sous la direction de Nils Byttebier et en collaboration avec Infra, Telecom et Infrasoft, l'écluse a fait l'objet d'une année de travail acharné. "Tout ce qui devait être rénové l'a été, en collaboration avec notre partenaire hydraulique et mécanique Vameco & Vandezande. Le défi consistait à maintenir l'écluse et le déversoir en service continu", explique le chef de projet Nils Byttebier.
"Nous avons donc dû adapter certaines phases à la voie navigable flamande (De Vlaamse Waterweg). Nous avons en fait rénové le cœur de l'écluse, où se trouvent par exemple les commandes et les panneaux basse tension. Il n'est pas évident de procéder à un tel ajustement alors que des bateaux passent encore quotidiennement, mais nous y sommes parvenus sans problème."
La frontière de la Lys
L'écluse de Menen a la particularité d'être située à la frontière de la Flandre et de la France. "Le milieu de la Lys est la ligne de démarcation entre la France et la Belgique. Par conséquent, le barrage se trouve en France, mais l'écluse appartient à la Voie navigable flamande. C'est aussi la première écluse de Belgique, ce qui est préjudiciable au niveau de l'eau. Ainsi, l'eau arrive directement de France, et le déversoir doit donc anticiper. En effet, il ne connaît pas la quantité d'eau qui descend. Il peut donc arriver qu'il n'y ait pas d'eau qui entre ou qu'il y ait beaucoup d'eau qui sorte", explique Nils.
Pour calculer la distribution correcte de l'eau, l'écluse dispose d'un réglage fin qui est déterminé automatiquement grâce au logiciel Infrasoft. Cela permet de maintenir un courant d'eau minimum à tout moment. Pour contrôler cette interaction, les tableaux basse tension et les groupes de pompes entrent en jeu. Par exemple, l'écluse contient trois paires de portes ponctuelles avec un groupe hydraulique par porte. "Ce groupe est responsable du mouvement des portes. Avec le jeu supplémentaire de portes à points, les portes du milieu, ils peuvent effectuer un grand ou un petit rafraîchissement en fonction de la taille du navire".
Rafraîchissement total
"Tout ce qui se trouve dans les sous-sols a été rénové par nos soins. Chaque sous-sol est équipé d'un double tableau basse tension et nous avons également posé presque tous les câbles. Par exemple, il y a un réseau complet de fibre optique qui va de tous les sous-sols au bâtiment de contrôle et qui revient à l'extérieur. Nous avons également dû faire face à des problèmes d'amiante. Par exemple, les tuyaux qui existaient déjà contenaient de l'amiante. C'est pourquoi nous avons choisi d'installer un chemin de câbles en surface".
Grâce à la collaboration avec les différentes divisions, les contrôles de l'écluse sont entièrement équipés et actualisés. "D'une part, le contrôle général est équipé d'un PLC (Programmable Logic Controller) et, d'autre part, nous avons installé un contrôle d'urgence à la demande de la Voie navigable flamande. Tout au long des travaux, la sécurité de notre équipe a toujours été primordiale, un coordinateur de sécurité de la Vlaamse Waterweg s'en est chargé. Par conséquent, des mesures suffisantes ont été prises à chaque étape pour garantir notre sécurité", conclut Nils.
Cet article a piqué votre curiosité et vous aimeriez admirer l'écluse de Menen en personne ? Dans ce cas, vous pouvez immédiatement y associer une belle promenade à pied ou à vélo. La région vaut vraiment la peine d'être visitée !